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Article Ibrahima Sylla dans ICT4D e-bulletin : Connaissances endogènes et carto participative

Article Ibrahima Sylla dans ICT4D e-bulletin

Que traduit le regard de la population locale sur une carte représentant leur territoire ?

Sans pour autant s’attarder sur ce que renferme la notion de « connaissance » qui pourrait faire l’objet de vastes discussions de salon entre philosophes, on peut croire qu’elle est une ressource stratégique pour toute organisation quelle que soit sa taille. Qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un laboratoire pharmaceutique ou d’une administration, la connaissance et sa gestion revêtent un grand intérêt (Jean-Louis Ermine, 2003). Pour toutes ces organisations, elle représente une richesse et un capital dont la valeur économique peut être évaluée et valorisée (Jean-Pierre Bouchez, 2004).

En simplifiant à l’extrême, il apparaît que les connaissances se répartissent en deux principaux types : (i) les connaissances explicites : il s’agit de l’ensemble des connaissances qui sont facilement codifiées, énoncées, communiquées. Dans le cadre d’une entreprise, ces connaissances se situent généralement dans les bases de données ou les manuels ; et (ii) les connaissances tacites : elles se définissent comme des savoirs intuitifs, difficiles à énoncer, à formaliser et à communiquer par le langage. Le support de ces connaissances est l’individu (Serrour Belkacem et Djouadi Slimane, 2007).

Dans ce papier, nous n’abordons pas la valeur spécifique aux types de connaissances. Nous ne nous intéressons pas non plus aux modèles et méthodes de gestion de ces connaissances. Il est plutôt question d’analyser le rôle que peuvent jouer les individus dans la validation et la gestion des connaissances dans un type d’organisation particulier : la collectivité locale.

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