Proposition de communication

Apport de l’intelligence artificielle générative à l’optimisation des systèmes alimentaires territorialisés : étude exploratoire de la plateforme
IA-Agri

Axe 4 : Durabilité des systèmes alimentaires, enjeux de transitions agroécologiques dans un contexte de changements climatiques.

Résumé

Face aux défis persistants de la sécurité alimentaire dans les pays du Sud, notamment les pressions démographiques et le changement climatique, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans l’agriculture offre des solutions prometteuses et innovantes (Julio Alcolea, 2024). Il ressort des analyses de Didier Bassolé, Claude Lishou et al. (2021) que l’IA permet de transformer les systèmes alimentaires en optimisant la production, la gestion des ressources et la durabilité des pratiques agricoles. En particulier, l’IA générative peut analyser des volumes massifs de données, prédire des tendances et fournir des recommandations personnalisées, ce qui en fait un outil essentiel pour les agriculteurs et les décideurs.

Cette communication met en débat la contribution de la plateforme IA-Agri à l’optimisation des systèmes alimentaires territorialisés. Conçue par la startup Sénégal IA, la plateforme IA-Agri est une application concrète de l’IA dans l’agriculture, visant à répondre aux besoins spécifiques des agriculteurs dans les pays du Sud. Elle propose des fonctionnalités avancées telles que l’identification des maladies des plantes par vision, des prévisions météorologiques localisées en temps réel, et des conseils personnalisés pour la gestion des cultures[1].

L’étude se base sur des données d’une expérience pratique réalisée auprès d’un groupe d’agriculteurs utilisant la plateforme IA-Agri, et s’intéressant notamment aux apports potentiels de la plateforme. Les résultats révèlent des opportunités d’amélioration des pratiques de production et de gestion des ressources, de même qu’une résilience accrue face aux défis climatiques. L’analyse identifie également des défis et des questionnements afférents aux politiques publiques visant à favoriser l’accès des producteurs ruraux aux intelligences artificielles.

Mots-clés

Intelligence artificielle, agriculture, sécurité alimentaire, durabilité.

Références

  • Alcolea, J. (2024, 26 janvier). Les 10 principaux avantages de l’utilisation de l’IA de vision pour l’agriculture. Ultralytics. https://www.ultralytics.com/fr/blog/top-10-benefits-of-using-vision-ai-for-agriculture
  • Garcia, A. (2024). IA générative et agriculture : perspectives et défis. In Data Veritas.
  • Didier Bassolé, Claude Lishou, Sadouanouan Malo, Sere Abdoulaye, Yaya Traore, et al.. IA et Afrique: quel développement ?. Colloque Intelligence Artifcielle et Innovation Sociale, Jun 2021, Bordeaux, France. hal-03256079

[1] https://ia-agri.net/

Lire l’argumentaire : Sur Calenda

Proposition de communication

La contribution du Train Express Régional (TER) dans la construction d’une ville durable à Dakar : Perceptions et Impacts

Axe 3 : Les nouvelles tendances et perspectives d’innovation en urbanisme pour promouvoir des villes durables (l’urbanisme durable, l’urbanisme vert, l’urbanisme circulaire, le développement urbain durable, mobilité urbaine durable, les projets urbains durables, ..) ;

Auteurs : Serigne Omar Dramé (Etudiant) – [email protected] et Ibrahima Sylla (Enseignant chercheur) – [email protected] / Département de Géographie – UCAD

Résumé

La problématique de la mobilité urbaine durable est au cœur des enjeux de développement dans les grandes métropoles africaines, notamment à Dakar. La ville de Dakar, comme de nombreuses autres métropoles du continent, est confrontée à des défis considérables tels que la congestion routière, la vétusté des moyens de transport, l’occupation des voiries et les impacts environnementaux etc. Ces problèmes sont exacerbés par une configuration spatiale en forme de presqu’île et une croissance démographique soutenue, qui mettent une pression accrue sur le système de transport urbain. Les zones résidentielles, sont souvent éloignées des principaux centres d’activité économique, ce qui contribue à des embouteillages chroniques, notamment aux heures de pointe. Ces congestions génèrent une pollution atmosphérique accrue et de longues pertes de temps, ce qui affecte la qualité de vie des habitants et nuit à la productivité économique de la ville. En 2021, les pertes économiques dues à la congestion à Dakar ont été estimées à 235 milliards de francs CFA (Étude sur les externalités négatives du transport à Dakar, CETUD, 2021).

Malgré l’existence de divers réseaux de transport collectif tels que la société nationale de bus Dakar Dem Dikk, les minibus de l’Association de Financement des Professionnels du Transport Urbain (AFTU), les cars rapides et les taxis ; l’offre de transport reste insuffisante par rapport à la demande croissante. La situation est particulièrement critique en banlieue, où l’accès au centre-ville est difficile. Pour faire face à ces défis, l’État du Sénégal a introduit le projet du Train Express Régional (TER) dans le cadre du Plan Sénégal Émergent. Il vise à offrir une alternative moderne et durable aux modes de transport traditionnels. En effet, Le TER est un système de transport en commun de masse qui relie Dakar et Diamniadio en 45 minutes. Il s’agit d’un système bi-mode fonctionnant à l’électricité et au diesel, avec deux voies ferrées à écartement standard. Le tracé du TER s’étend sur 36 km et traverse 18 communes pour la phase 1, tandis que la phase 2 est en cours de construction et ira jusqu’à l’aéroport international Blaise Diagne. En tant qu’infrastructure de transport propre et efficace, le TER cherche à améliorer la mobilité urbaine en facilitant les déplacements entre les zones résidentielles périphériques et les centres d’activité économique, réduisant ainsi la dépendance aux véhicules personnels et aux transports en commun. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir des modes de transport plus durables et à réduire l’empreinte carbone de la ville, tout en améliorant la qualité de vie des résidents. Il est souvent présenté comme une première en Afrique de l’Ouest et suscite de nombreuses questions qui seront précisément examinées dans cette présentation.

Concrètement, cette communication se propose d’examiner le rôle du TER dans l’amélioration de la mobilité urbaine à Dakar. L’étude mettra également en lumière la manière dont le TER se positionne comme une alternative aux véhicules personnels et aux transports en commun existants. En outre, nous évaluerons, la durabilité et l’impact environnemental du TER. La démarche méthodologique comprend une enquête de terrain auprès des usagers du TER, des entretiens avec les responsables du projet, une analyse documentaire sur la mobilité urbaine, la mobilité durable et les infrastructures de transport contribuant à la construction de villes durables.

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Proposition de communication

IA générative et pratiques journalistiques : entre productivité accrue et perte d’authenticité

Ibrahima Sylla, Département de Géographie (UCAD), [email protected]

Résumé

Depuis l’avènement de ChatGPT en novembre 2022, l’intelligence artificielle suscite des débats et génère de nouvelles dynamiques dans divers secteurs, y compris le journalisme (Garcia, 2024). L’IA générative, en automatisant certaines tâches journalistiques, offre des gains de productivité mais pose également des questions sur les biais, la qualité éditoriale, et l’intégrité des informations. Cette communication examine les implications de l’IA générative sur les pratiques journalistiques, en s’appuyant sur une étude empirique menée auprès de journalistes. La question centrale de cette recherche est de comprendre comment l’IA générative transforme les pratiques journalistiques et quelles sont les implications de ces transformations pour l’éthique professionnelle et la qualité de l’information (Pierre, 2024). Nous cherchons à savoir si ces technologies contribuent véritablement à améliorer le travail journalistique ou si elles engendrent des risques de désincarnation et de biais éditoriaux. Cette étude s’appuie sur les théories de la sociologie des usages et de l’appropriation des technologies, notamment les travaux de Michel de Certeau (1984) sur les pratiques ordinaires et de Daniel Miller sur la culture matérielle (Grenier, 1991). Elle intègre également des perspectives critiques sur le déterminisme technologique pour examiner les dynamiques sociales et culturelles entourant l’adoption de l’IA dans le journalisme (Flichy, 1995).

L’étude a été réalisée auprès de 50 journalistes issus de différents types de médias : presse écrite, radio, télévision et médias en ligne. Ces journalistes ont eu accès à une plateforme d’IA générative pendant 15 jours. À la fin de cette période, un questionnaire a été administré pour évaluer leurs expériences et perceptions. Les questions portaient sur les aspects de productivité, de qualité éditoriale, d’éthique, et d’objectivité des informations produites. Les résultats montrent que l’IA générative permet des gains significatifs en termes de productivité. Cependant, des préoccupations majeures émergent concernant la désincarnation des pratiques rédactionnelles, les biais dans les productions et l’intégrité des informations. L’étude offre une analyse critique de l’intégration de l’IA dans le journalisme, soulignant la nécessité de cadres éthiques et réglementaires robustes pour équilibrer les bénéfices technologiques avec la préservation de l’intégrité professionnelle. Elle propose également des pistes pour des recherches futures sur l’impact des technologies émergentes sur les pratiques journalistiques.

Mots-clés

Intelligence artificielle, pratiques journalistiques, étude empirique, éthique professionnelle, qualité éditoriale.

Références

  • De Certeau, M. (1984). The practice of everyday life (S. F. Rendall, Trans.; 3rd ed.). University of California Press.
  • Flichy, P. « L’innovation technique. Récents développements en sciences sociales. Vers une nouvelle théorie de l’innovation. », La Découverte, 1995, 255 pages.
  • Garcia, A. (2024). IA générative et journalisme, quel avenir pour le contenu numérique ? In Data Veritas. [En ligne] https://in-data-veritas.com/ia-generative-et-journalisme-quel-avenir-pour-le-contenu-numerique/
  • Grenier, J-Y. Daniel Miller, Material Culture and Mass Consumption. In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 46ᵉ année, N. 3, 1991. pp. 619-622.
  • Pierre, C. (2024). Quel sera l’impact des IA génératives sur les métiers du journalisme? J’ai un pote dans la com. [En ligne] https://jai-un-pote-dans-la.com/impact-ia-journalisme/

Biographie

Enseignant-Chercheur au Département de géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, je suis spécialisé en géographie des TIC et de la société de l’information. Mes recherches se concentrent principalement sur les modalités d’appropriation et d’utilisation des TIC. En parallèle, je dirige Sénégal IA, une agence professionnelle dédiée à la conception de solutions d’IA générative. Notre mission est de soutenir les dynamiques transformationnelles reposant sur l’intelligence artificielle, en proposant notamment des outils innovants et adaptés aux besoins des particuliers, des entreprises et des collectivités. Ce double engagement repose sur notre volonté de combiner recherche académique et applications pratiques pour maximiser et encadrer l’impact des technologies émergentes sur la société.

Lien de l’appel : COSICA 24

Proposition de communication

Le programme MIAT : Une stratégie de développement territorial innovante pour la commune de Kaffrine

Axe : Gouvernances des villes

Auteur : Ibrahima Sylla, Enseignant Chercheur – Département de Géographie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Résumé de la communication

Située au centre du Sénégal, la région de Kaffrine est l’une des plus jeunes régions administratives du pays. Créée en 2008, elle se caractérise singulièrement par son dynamisme et son potentiel de développement, impulsés par les pouvoirs publics centraux et surtout par un leadership local proactif (Diop, A., & Diouf, M., 2018). La région, principalement rurale, repose sur une économie axée sur l’agriculture et l’élevage. Les efforts de développement sont soutenus, entre autres, par des initiatives telles que le Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales (PACASEN) et le Programme National de Développement Local (PNDL), qui ont considérablement amélioré les infrastructures et services de base (Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, 2016). Pour renforcer son développement, la commune de Kaffrine a initié le programme “Marketing et Intelligence Artificielle Territoriale” (MIAT), visant à promouvoir et à renforcer l’attractivité du territoire communal sur la base de l’intégration des outils de communication territoriale et de l’intelligence artificielle générative. A termes, les autorités ambitionnent de positionner la commune de manière compétitive sur le marché et d’exploiter les avantages offerts par les technologies numériques. Cette communication aborde le programme MIAT et son impact potentiel sur le développement territorial de Kaffrine. Elle s’intéresse, en particulier, à la manière dont le marketing territorial et l’intelligence artificielle peuvent être utilisés de manière synergique pour améliorer la gestion des ressources territoriales, stimuler la croissance économique et renforcer l’attractivité de la commune. La démarche méthodologique est centrée autour d’un diagnostic du document de projet, des données recueillies à travers des entretiens avec les acteurs clés, et d’une analyse de la littérature pertinente sur les apports potentiels de l’intelligence artificielle générative à la productivité territoriale.

Mots-clés : Marketing territorial, Intelligence artificielle, Développement territorial, Commune de Kaffrine

Lien de l’appel : Colloque REHVIF

Proposition de communication

Le Train Express Régional de Dakar : Une Nouvelle Dynamique de Mobilité Urbaine

Axe : Mobilités Urbaines

Auteurs : Serigne Omar Dramé (Etudiant) et Ibrahima Sylla (Enseignant Chercheur) / Département de Géographie – UCAD

Résumé 

La question de la mobilité urbaine représente un défi majeur dans les grandes villes africaines, en particulier à Dakar. En effet, les métropoles africaines connaissent une croissance démographique et spatiale importante, entraînant des besoins accrus de mobilité pour relier des zones éloignées. (Sakho et al., 2017). L’expansion démographique combinée à la configuration spatiale restreinte de Dakar, engendre une congestion routière chronique, notamment aux heures de pointe. La demande en transport dépasse nettement l’offre, accentuant ainsi les difficultés de déplacement pour les résidents, en particulier en raison de l’éloignement des lieux de résidence par rapport aux lieux d’activité et de la vétusté des moyens de transports. Pour relever ces défis, l’État du Sénégal a lancé le projet du Train Express Régional (TER), dans le cadre du Plan Sénégal Emergent. Le TER, empruntant un tracé utilisé auparavant par le petit train bleu, mais peu performant, relie désormais Dakar à Diamniadio, traversant 18 communes de Dakar et comptant 13 gares le long de son parcours. Ce projet ambitieux vise à moderniser les moyens de transport en proposant un système de transport de masse doté de diverses technologies intelligentes. Il est souvent décrit comme une première en Afrique de l’ouest (terdakar.sn)  et soulève tout un ensemble de questions qui seront justement analysées dans cette communication. En clair, il s’agira de discuter de l’impact du TER sur la mobilité urbaine, en particulier de l’accessibilité en fonction des lieux de résidence, les gains de temps qu’il offre, l’intermodalité avec les autres moyens de transport, etc. Les données à présenter émanent essentiellement de trois sources : une enquête de terrain réalisée auprès des usagers du TER, des entretiens avec les responsables du projet, et une analyse documentaire sur la mobilité urbaine et les transports de masse modernes.

Mots-clés : Train Express Régional, Mobilité urbaine, Dakar.

Lien de l’appel : Colloque REHVIF

Proposition de communication

IA Agri : Exploration des défis et opportunités de l’intelligence artificielle pour une agriculture durable en Afrique de l’Ouest

Axe : Intensification durable à l’ère du numérique

Auteurs : Ibrahima Sylla et Sidia Badiane, Enseignants Chercheurs, Département de Géographie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Résumé 

L’agriculture en Afrique de l’Ouest est confrontée à des défis majeurs tels que le changement climatique et la dégradation des sols, qui menacent sa durabilité et sa productivité. Face à ces enjeux, l’intensification durable de l’agriculture, qui vise à accroître la productivité tout en préservant les ressources naturelles, s’impose comme une nécessité. Dans ce contexte, les technologies numériques et l’intelligence artificielle (IA) se présentent comme des outils potentiels pour relever ces défis. L’intelligence artificielle (IA), en particulier, offre des perspectives prometteuses pour améliorer la gestion des cultures, la surveillance des conditions environnementales et l’optimisation de l’utilisation des ressources.

Cette communication explore la plateforme “IA Agri”. Celle-ci relève d’une initiative expérimentale de l’Institut SABDARIFA et du Département de Géographie de l’UCAD, qui instrumentalise l’intelligence artificielle vision et générative en vue de soutenir les acteurs agricoles dans la mise en œuvre de pratiques durables. IA Agri propose des outils d’IA simples pour l’analyse de données agricoles, la détection de maladies, l’accès à l’information météorologique à temps réel, des conseils et stratégies pour la commercialisation, etc. En exploitant l’apprentissage automatique et le traitement d’images, l’outil vise à contribuer à l’amélioration de la productivité agricole et à l’augmentation des richesses en milieu rural. Nonobstant, la mise en œuvre de l’IA Agri dans les systèmes agricoles de la région soulève des questions et des défis qui méritent d’être débattus.

La proposition s’inscrit dans le cadre des thèmes de la Conférence Intensification Durable 2024, notamment la session sur l’intensification durable à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle. Elle vise à évaluer les potentialités et les limites de l’IA dans le contexte spécifique de l’agriculture ouest-africaine et à contribuer au dialogue sur les approches innovantes pour une agriculture durable.

Mots-clés : Intelligence artificielle, Intensification durable, Agriculture ouest-africaine

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Proposition de communication

La géomatique et les technologies numériques au service de l’identification des cadavres inconnus : étude de cas de la région de Dakar

Ibrahima Sylla (UCAD, [email protected])et Djibril Kouyaté (Institut SABDARIFA, [email protected])

Résumé

Chaque année, au Sénégal, entre quatre-vingt-dix (90) et cent-quinze (115) cadavres non identifiés sont inhumés dans les cimetières, laissant derrière eux des familles en quête de réponses et d’apaisement. Entre avril 2012 et mai 2022, 1 219 corps non identifiés ont été enterrés dans les cimetières de cinq régions du Sénégal, dont 1 042 à Dakar (APM, 2022). Ces corps, qui incluent des mort-nés, des victimes de noyades, des sans-abris, des personnes souffrant de troubles mentaux, et d’autres individus isolés, représentent un défi majeur pour les autorités et la société. Or, l’absence d’un registre national unifié et d’un formulaire standardisé pour collecter les informations sur les personnes disparues et les cadavres non identifiés aggrave cette situation.

Face à cette réalité préoccupante, il est essentiel de trouver des solutions efficaces, fiables et rapides pour éradiquer le phénomène de non-identification des cadavres inconnus. Une étude menée à Dakar en 2022 a révélé que la géomatique et les technologies numériques offrent un potentiel considérable pour répondre à ce défi (Kouyaté, 2022). En effet, l’utilisation de ces outils peut faciliter la collecte, l’analyse et la gestion des données relatives aux cadavres non identifiés et aux personnes disparues, permettant ainsi une identification plus rapide et plus précise. Mais au-delà de ces apports factuels, la mise en place d’une plateforme de cartographie dynamique a été initiée dans le but de faciliter la recherche et l’identification des corps non reconnus.

Cette communication partage les résultats de cette recherche. En particulier, elle se propose d’analyser la manière dont l’intégration de la géomatique et des technologies numériques peut transformer les processus d’identification des cadavres non identifiés, en prenant pour exemple la région de Dakar où le nombre des cas est particulièrement élevé. L’étude a mis en évidence l’efficacité de l’analyse des données issues des morgues et de la cartographie des informations disponibles dans la mise en place d’une plateforme dédiée. Cette plateforme vise à faciliter l’identification des corps inconnus, offrant ainsi des réponses plus précises aux familles endeuillées et renforçant la cohérence des efforts d’identification.

Mots-clés : géomatique, identification des cadavres, technologies numériques, Sénégal

Axe : Applications de la cartographie et de la géomatique

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