colloque Grand Bassam du réseau REHVIF

Colloque Grand Bassam du Réseau REHVIF 2024 : Mobilités, gouvernances et transitions socio-écologiques urbaines

Cet article se propose de partager l’appel à communication du colloque Grand Bassam du réseau REHVIF, Réseau International Habiter les Villes du Futur. Les détails sont présentés ci-dessous et vous pouvez télécharger le fichier PDF en bas de page.

colloque Grand Bassam du réseau REHVIF : Appel à communication

« Habiter les Villes du Futur », objet de recherche de notre réseau IRN CNRS REHVIF, s’apparente
à un énorme challenge, au regard des difficultés croissantes de mise en œuvre des services urbains.

C’est pourquoi, depuis sa création en 2020, notre Réseau a fait le choix stratégique d’investir le
champ global de l’étude approfondie des villes, de plus en plus soumises aux aléas et incertitudes
des transitions appelées à les restructurer.

Notre réseau se propose de contribuer à ces « laboratoires de la ville », censés expérimenter de
nouvelles solutions aux problèmes complexes actuels et futurs de la gestion urbaine. Après les
Rencontres de 2022 qui se sont tenues à Mexico sur la thématique “Mondes Urbains en Transitions”, c’est au tour de la Côte d’Ivoire de recevoir la communauté scientifique constituée autour de l’IRN REHVIF. C’est dans ce cadre que se situe cet appel à communications, pour les dernières rencontres internationales de ce premier cycle 2020-2024, qui se tiendront du 16 au 19 octobre 2024 à Grand Bassam sur le thème “Mobilités, Gouvernances et transitions socio-écologiques urbaines”.

PROGRAMME


Mercredi 16 octobre : Inauguration et tables rondes
Jeudi 17 octobre : Colloque (3 sessions parallèles, pour chacun des 3 axes)
Vendredi 18 octobre : Journée du réseau (conférence, activités jeunes chercheurs, AG)
Samedi 19 octobre : Sortie terrain

colloque Grand Bassam du réseau REHVIF

LES AXES DU COLLOQUE

Pour ses rencontres internationales de 2024, le REHVIF invite la communauté scientifique à soumettre des propositions de communications autour des trois axes de recherche ci-dessous. Ces propositions permettront de faire part de diverses situations en lien avec les problématiques urbaines proposées dans le cadre de ces Rencontres, tant au Nord qu’au Sud.

AXE 1 : MOBILITÉS URBAINES

Coordination : Désiré Axel Nassa Dabie (Univ. F.H-B Abidjan); Idi Amin Isaac (UPB Médellín);
Corinne Siino (Lisst-Cieu Toulouse)

Classiquement, les mobilités urbaines renvoient à un ensemble de moyens et de pratiques de déplacement dans les villes. Ces moyens vont des modes traditionnels de mobilité à ceux dits de l’éco-mobilité ou nouvelles mobilités. Quant aux pratiques, parfois liées aux moyens, elles englobent une panoplie d’usages allant des véhicules motorisés aux mobilités douces ou actives (vélo, marche à pied, etc.). La mobilité intelligente, qui renvoie à l’accès aux données de transport en temps réel, vient enrichir le panorama des usages et modalités de déplacement (intermodalité, multimodalité…).

En parallèle, l’injonction à la vitesse de déplacement et l’accélération des rythmes urbains accentuent les difficultés de mobilités dans des villes de plus en plus étalées. Ainsi les mobilités urbaines plurielles et leurs supports semblent de moins en moins efficients pour nombre de personnes, usagers ou habitants des espaces urbains, confrontés par ailleurs à l’injonction de la transition qui est essentiellement orientée vers une mobilité décarbonée et moins polluante. Face à ces évolutions, les enjeux d’accessibilité et d’égalité face aux territoires, bassins d’emplois, activités économiques, services inscrits dans les agendas urbains de la mobilité, interrogent
les logiques d’urbanisation, au Nord comme au Sud.

Les compétences de mobilité des citoyens constituent également un moyen de comprendre les usages et les injonctions à la mobilité des individus, selon le concept de motilité avancé par Kauffman. Hier, l’utilisation intensive de la voiture était censée permettre d’amoindrir les distances, mais a produit une consommation excessive d’espace et d’énergie. Aujourd’hui, les mobilités douces, auparavant réservées aux classes les moins privilégiées, sont valorisées, d’autant plus si elles font intervenir un usage des technologies du numérique qui permet de diminuer les déplacements motorisés ou de favoriser
la marche à pied…

Les communications attendues pour cet axe se rapportent aux sous-thèmes suivants : les types et moyens de transport ; les usages ; la transition énergétique et la mobilité ; la décarbonation, la production et la gestion des données, le numérique et la mobilité, etc.

AXE 2 : GOUVERNANCES DES VILLES

Coordination : Olivier Sagna (Ucad Dakar); Marco Cordova (Flacso Quito); Mathieu Vidal
(INUC, LISSt-Cieu Toulouse)

Au cours des dernières décennies, les transitions socio-écologiques ont donné lieu à une série de stratégies territoriales basées sur des approches de développement durable, qui ont défini des questions telles que le changement climatique, la prise en compte des risques naturels, la gestion des ressources, la mobilité urbaine, entre autres.

Face à la nécessité de construire des territoires durables et résilients, des systèmes de gouvernance multi acteurs (État, marché, société) et multi niveaux (international, régional, local) ont été consolidés. A partir de ces systèmes, divers acteurs étatiques et non étatiques ont développé un ensemble de politiques publiques et d’instruments de planification. Dans cette perspective, on envisage les politiques
publiques, actions et traductions concrètes des acteurs qui œuvrent pour améliorer la qualité environnementale.

Les différents acteurs doivent satisfaire à la fois aux spécificités socio-territoriales, aux contraintes de confort, aux difficultés et incertitudes budgétaires et également faire face aux différentes phases des transitions.

Dans le cadre de la gouvernance urbaine, un certain nombre de questions se posent : Quelles transitions et quelles nouvelles orientations peut-on observer, dans la projection, l’analyse, l’aménagement et la gestion des territoires urbains ? Quelles sont les stratégies et scénarios d’appropriation de ces transitions que les différents acteurs élaborent pour la production de la ville actuelle et future ? Quelle place le Numérique occupe-t-il dans ces projets ? Quelle place est faite aux habitants, à la participation citoyenne ? Quels types d’organisation sociotechnique et quelles interdépendances accompagnent les transitions ? Quels sont les acteurs intervenant dans la gestion des villes ? Quels sont les mécanismes de régulation qui structurent l’interaction des acteurs ? Quelles sont les politiques de gestion, de contrôle et de prévention ?

AXE 3 : TRANSITION SOCIO-ÉCOLOGIQUE

Coordination : Célestin Hauhouot (Univ. F.H-B, Abidjan); Salomón González (UAM Cuajimalpa,
México); Julia Hidalgo (LIsst-Cieu, Toulouse)

La transition écologique est une notion relativement récente qui a été rapidement adoptée autant par les pouvoirs publics (des petites collectivités territoriales aux ministères) que par la sphère académique. Cette notion polysémique et floue a été présentée comme une extension du paradigme du développement durable, mais elle évoque également une orientation vers l’action consensuelle avec des échéances temporelles sur lesquelles se sont plus ou moins mis d’accord les acteurs décisionnels. Dans une perspective urbaine, il est impossible de parler de transition écologique sans faire référence à Rob Hopkins, qui a initié le réseau des villes en transition.

La transition socio-écologique est intrinsèquement liée au discours sur le Développement durable,
qui se décline en « urbain durable » (ville durable) et renvoie au concept de résilience urbaine. On observe une prise de conscience croissante de l’importance de la relation entre urbanisation, ressources et besoins, et de la manière de les gérer. La transition écologique est généralement définie comme une évolution vers un nouveau modèle économique et social supposé apporter une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux contemporains et aux menaces qui pèsent sur notre planète.

Dans les villes, plus spécifiquement, elle vise notamment à mettre en place un modèle de développement résilient et durable qui repense les façons classiques de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. Dans cette perspective, cet axe de recherche prend en compte, de façon non exhaustive, les sous-thèmes suivants : Eau, Énergie, Alimentation, Pollution, Logistique et Gestion des déchets urbains, mais aussi Adaptation et Résilience aux changements climatiques.

CALENDRIER

Date de lancement de l’appel à proposition : lundi 20 novembre 2023
▪ Date d’envoi des propositions de communication : au plus tard le 29 février 2024
▪ Date de réponse de l’acceptation ou de refus des propositions de communication : 15 avril 2024
▪ Les propositions de communications suivront les consignes suivantes :

  • Titre de la communication
  • Auteur (e) avec nom de l’institution ; statut [enseignant (e), étudiante (e)], courriel
  • Résumé de 300 mots environ
  • 5 mots-clés en français, en espagnol et en anglais
  • Axe dans lequel est proposée la communication

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