Décès du Prof Jean-Baptiste Ndong : un dernier adieu de sa communauté
Ce matin, avant 11h déjà, une immense foule commençait à se masser dans l’enceinte de la morgue de l’hôpital Fann de Dakar. La dépouille mortuaire du Professeur Ndong y gisait depuis le vendredi 5 février, date à laquelle il avait subi le malaise qui l’a atteint, puis éteint. Dans une ambiance silencieuse rythmée par moment de cris de détresse, la communauté universitaire et la famille de Jean-Baptiste Ndong ont communié afin d’accompagner ce gigantesque monument de la Climatologie à sa dernière demeure.
Seuls les va-et-vient des proches du défunt et de quelques véhicules pouvaient renseigner sur les étapes de cette cérémonie de levée du corps. L’un des moments les plus insoutenables aura été, peut-être, l’arrivée d’un taxi break qui s’avança lentement pour finalement déposer un cercueil vide, celui-là même qui devait abriter le mort à son exposition, comme le veut la tradition chrétienne. Il aura fallu ensuite attendre une trentaine de minutes pour que ce cercueil soigneusement décoré de pagnes tissés multicolores et de fleurs réapparaissent devant la foule. Celle-ci se rassembla, pieusement et à pas hésitants, autour de la dépouille, pour témoigner…